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Chers Colibris de la Paix en RDC,
Chers Enthousiastes de la Bonne Puissance au Rwanda,
Vous souvenez-vous de la différence entre pouvoir et puissance ? Le pouvoir, c’est quand
je m’appuie sur mes ressources extérieures (avoir) pour me sentir vivant ; la puissance,
c’est quand je m’appuie sur mes ressources internes (être) pour me sentir vivant.
Quand la guerre frappe, votre pouvoir fout le camp ! Les ressources externes se mettent
à disparaître les unes après les autres, et quand vous devez fuir, vous n’avez en général
plus rien ! Nous en savons tous plus qu’assez dans notre pauvre région des Grands Lacs.
Quand la guerre frappe, votre survie dépend de vos ressources internes :
- votre capacité de respiration ;
- votre capacité de vivre de peu ;
- votre capacité de vous laisser traverser par les inévitables surcharges affectives
(peur, colère, tristesse, haine, etc.) sans les retenir ; - votre capacité d’auto-guérison ;
- votre capacité de solidarité ;
- votre capacité d’initiative ;
- votre capacité de transmuter le malheur en voie de réalisation de soi.
La guerre est une épreuve, c’est-à-dire un test qui vous demande de fournir la preuve
de votre humanité ; et la preuve de votre humanité, c’est votre capacité de conjuguer le
verbe être au présent de l’indicatif : Elle (la Vie Père-Mère) est, je suis (un rayon de
cette Vie), nous sommes (tous divins) !
Apprendre à conjuguer le verbe être, donc à développer vos ressources internes, c’est ce
que je tente de vous enseigner depuis le début du Programme Bonne Puissance pour la
Paix dans les Grands Lacs. Votre réussite et la mienne sont suspendues à votre
Entrainement Personnel Quotidien (EPQ).
Je me proposais de vous tester cette année, pour voir si vous preniez au sérieux votre
EPQ et éprouver la rare joie de vous certifier comme Apprenants Intégrés en Bonne
Puissance (AIBP). Mais voilà qu’intervient intempestivement un examinateur sans pitié :
la guerre.
Si votre EPQ a été consistant, vous avez dû réaliser à l’heure qu’il est que « vous tenez le
coup », contre vents et marées. Avez-vous des témoignages à raconter à ce sujet pour
nous édifier ? Et ceux qui étaient tentés de penser qu’ils n’étaient pas concernés ont dû
se rendre compte, hélas, que « si c’est là (en RDC), c’est ici (au Rwanda) ».
En face de la guerre, je vous engage à redoubler d’entrain pour développer votre
intégrité grâce à votre EPQ afin que, si par malheur vous êtes pris dans l’épreuve, vous
soyez à même de sortir la preuve de votre verticalité, de votre humanité.
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Et pour entretenir votre intégrité, méditez le texte suivant, qui, du reste, fait partie de ce
qui est censé être votre routine quotidienne :
REPROGRAMMER LE SUBCONSCIENT
AVEC LES LOIS DE LA VIE
En position de méditation, dire :
« Et pour entretenir cette intégrité retrouvée, Vie Père-Mère,
Tu me rappelles qui je suis
(« Tu es mon enfant, moi aujourd’hui je t’ai engendré/e ») 1
et Tu m’invites à cultiver cette souveraineté
Consciemment, constamment, consciencieusement,
en prenant soin de ma santé
physique, émotionnelle, mentale et spirituelle.
A cet effet,
Tu m’enseignes :
La sobriété, la bienveillance, l’objectivité et la dignité,
Afin que je puisse rayonner
La santé, la convivialité, la vérité qui libère et la souveraineté.
Pour cela, je m’entraine chaque jour à :
Respirer avec tout le corps,
M’alimenter avec intelligence,
Garder la posture juste et active l’énergie d’auto-guérison.
Accepter et lâcher prise,
Transmuter la souffrance en conscience,
Aimer le premier et célébrer la vie avec tout venant.
Regarder et voir, écouter et entendre, sans a priori,
Me recueillir et me centrer sur l’être essentiel,
Ouvrir les « englobantes » pour innover, en puisant directement à la
Connaissance de la Vie.
Me rappeler constamment qui je suis et ce que je fais sur terre,
Obéir à la Vie et m’affirmer sans faire taire,
Pratiquer la sincérité, la confiance, le respect et la compassion. »
1 Allusion au Psaume 2,7, appelé Psaume d’intronisation. Suivez-le en Actes 13,33 et Hébreux 1,5.
Vous comprendrez alors qui vous êtes vraiment. Le sens de la vie, c’est de devenir qui vous êtes,
d’actualiser votre véritable identité, ce que vous ne pouvez pas faire si vous ne la connaissez pas. Elle
vous est ici révélée. A l’œuvre donc et actualisez-la !